site :
http://drogues.familles.free.fr ; courriel : lephare69@gmail.com
Le
constat :
Malgré
les efforts entrepris depuis 20 ans pour réduire «L'OFFRE
DE DROGUE» la vague toxicomaniaque ne cesse de progresser
en Europe. Les jeunes en sont les premières victimes et de plus en
plus tôt. Aujourd'hui en France :
A
11 ans : 41 % des enfants sont abstinents
A
15 ans : 13 % des enfants sont abstinents
A
17 ans : 1 jeune sur 2 est usager d'une ou plusieurs drogue(s)
Le
cannabis est la 3ème drogue la plus consommée en France. On compte
aujourd'hui :
12,4
millions d'expérimentateurs ,
3,9
millions d'usagers occasionnels,
1,2
million d'usagers réguliers,
550
000 usagers quotidiens : 69 % des usagers quotidiens ont entre 18 et
25 ans.
Le
coût social du cannabis est de 919 millions d'euro par an en
France.
Comment
en est-on arrivé là ?
Le
propos de notre 1er ministre, Monsieur Fillon, dans l'introduction au
dernier plan de prévention des toxicomanies est sans ambiguité :
«L'action des Pouvoirs Publics s'est concentré sur les usages
problématiques de drogues, au détriment de la prévention des
usages simples. Ce postulat, contestable
au regard des données scientifiques aujourd'hui disponibles...a
encouragé la demande de drogues en banalisant les premières
consommations et en affaiblissant l'interdit qui pesait sur
celles-ci. Ceci d'autant plus fortement que le discours
des pouvoirs publics sur le sujet à parfois manqué de cohérence et
de clarté».
La
solution :
AGIR
SUR LA DEMANDE DE DROGUE EST
LA SEULE ISSUE POUR STOPPER LA PROGRESSION CHEZ LES JEUNES
GENERATIONS : LA FAMILLE DOIT DÉSORMAIS ÊTRE AU COEUR DU DISPOSITIF
DE PRÉVENTION. POUR CE FAIRE, L'ÉTAT FAIT TROIS PROPOSITIONS :
Mettre
l'accent sur la prévention des entrées en consommation des drogues
illicites et des abus d'alcool chez les enfants et les jeunes.
Combattre
les attitudes qui contribuent à banaliser ces comportements d'usage
et d'abus d'alcool.
Réaffirmer
l'interdit et renforcer ainsi les parents dans leur légitimité à
l'imposer à leurs enfants.
Comment
les parents peuvent-ils agir aujourd'hui?
Au
delà des discours officiels actuels qui sont manifestement en
rupture avec les principes établis par l'équipe précédente, que
pouvons nous faire pour être écoutés par nos enfants ?
Il
va sans dire que réaffirmer l'interdit parental ne peut suffire à
enrayer la progression de l'expérimentation des drogues dès le plus
jeune âge. Tout simplement parce que nos enfants ne nous prennent
pas au sérieux et nous ramènent invariablement au credo de la
banalisation de la drogue, laquelle poursuit sa route dans les
esprits puisqu'elle poursuit sa route dans les textes, les discours,
les points de vue, les débats des experts etc...
Seule
solution pour espérer être entendu : en finir avec la banalisation
de l'usage des drogues. Les 4 principes du credo de la banalisation
de l'usage des drogues, les voici :
LE
PREMIER PRINCIPE :
1
) Une société sans drogue ça n'existe pas.
«Il
n'y a pas de société sans drogue, il n'y en a jamais eu. Il n'y a
pas de solution miracle, ni en France, ni dans d'autres pays. En
revanche, il existe des réponses efficaces afin d'éviter les
consommations dangereuses et de réduire les risques lorsqu'il y a
usage».
LE
DEUXIÈME PRINCIPE :
2
) Se droguer est un comportement universel :
«On
le retrouve à toutes les époques et dans toutes les civilisations.
La prévention doit tenir compte de l'universalité de ce
comportement comme aux aspects conjoncturels de celui-ci».
LE
TROISIEME PRINCIPE :
3)
L'usage simple n'est pas dangereux :
«L'usage
simple est la consommation d'une substance psychoactive qui
n'entraîne ni complication pour la santé, ni trouble du
comportement ayant des conséquences nocives pour soi ou pour autrui.Il en est ainsi chez
les adolescents et les jeunes qui essayent les drogues illicites PAR
CURIOSITE ou qui consomment avec les autres par EFFET D'ENTRAINEMENT.Beaucoup
en resteront à une unique expérience ou n'auront qu'une
consommation occasionnelle en petite quantité».
Cette
définition de l'usage simple est une levée de l'interdit parental.
Elle s'attaque à la barrière naturelle que constitue la peur de
porter atteinte à son intégrité physique et psychique. En
association cet usage simple à un comportement propre à la
jeunesse, elle le valide : SE DROGUER N'EST PLUS UN TABOU,
L'ABSTINENCE LE DEVIENT !
LE
QUATRIEME PRINCIPE :
4 ) La prévention primaire n'est pas nécessaire :
Ce
n'est pas le produit qui est dangereux mais son usage. La prévention
porte sur la maîtrise de l'usage : l'usage simple ne posant pas de
problème, la prévention primaire du NON USAGE n'est pas nécessaire.
La prévention porte désormais sur :
L'usage
nocif et sa conséquence : injonction thérapeutique
La
dépendance et ses conséquences: substitution, sevrage et
abstinence forcée. Les abuseurs nocifs et les dépendants sont des
victimes et des malades qu'il convient de soigner.
CE
QUE LES FAMILLES DEMANDENT POUR ETRE EFFICACES EN TANT QUE PREMIERS
MAILLONS DE LA CHAINE DE PRÉVENTION PRIMAIRE :
L'État
doit définir des principes qui légitiment l'interdit parental et
abrogent, expertise à l'appui, les principes de la banalisation de
la drogue :
1
- L'USAGE SIMPLE EST
UN COMPORTEMENT À RISQUE ET DONC NOCIF POUR L'INTEGRITÉ PHYSIQUE ET
PSYCHIQUE DE L'INDIVIDU.
2
- SE DROGUER N'EST PAS UN COMPORTEMENT UNIVERSEL. C'EST SE PROTEGER
DE CE QUI PEUT NUIRE
A SON INTÉGRITÉ PHYSIQUE ET PSYCHIQUE QUI EST LE COMPORTEMENT
UNIVERSEL DU MONDE VIVANT.
3
- LES
DROGUES
ONT TOUJOURS EXISTÉ SUR NOTRE PLANETE. TOUTES LES SOCIÉTÉS ONT
CONTROLÉ LEUR USAGE. SEULES LES SOCIÉTÉS QUI EN PRÉSERVENT LEUR
JEUNESSE, PRÉSERVENT LEUR AVENIR.
L'État
doit donc détruire l'ensemble des supports existants et porteurs des
messages actant la banalisation de la drogue.