Association loi 1901 affiliée à l'U.D.A.F. du Rhône (Union Départementale des Associations Familiales)
et à la F.N.A.P.T. (Fédération Nationale des Associations Prévention Toxicomanies)
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Les parents ont-ils plus qu'hier les moyens de répondre à cette demande ?©
Claire MOSCICKI 
: courriel : moscicki.claire@laposte.net

site : http://drogues.familles.free.fr ; courriel : lephare69@gmail.com


Le constat :


Malgré les efforts entrepris depuis 20 ans pour réduire «L'OFFRE DE DROGUE» la vague toxicomaniaque ne cesse de progresser en Europe. Les jeunes en sont les premières victimes et de plus en plus tôt. Aujourd'hui en France :


  • A 11 ans : 41 % des enfants sont abstinents

  • A 15 ans : 13 % des enfants sont abstinents

  • A 17 ans : 1 jeune sur 2 est usager d'une ou plusieurs drogue(s)

  • Le cannabis est la 3ème drogue la plus consommée en France. On compte aujourd'hui :

  • 12,4 millions d'expérimentateurs ,

  • 3,9 millions d'usagers occasionnels,

  • 1,2 million d'usagers réguliers,

  • 550 000 usagers quotidiens : 69 % des usagers quotidiens ont entre 18 et 25 ans.

  • Le coût social du cannabis est de 919 millions d'euro par an en France.

Comment en est-on arrivé là ?


Le propos de notre 1er ministre, Monsieur Fillon, dans l'introduction au dernier plan de prévention des toxicomanies est sans ambiguité : «L'action des Pouvoirs Publics s'est concentré sur les usages problématiques de drogues, au détriment de la prévention des usages simples. Ce postulat, contestable au regard des données scientifiques aujourd'hui disponibles...a encouragé la demande de drogues en banalisant les premières consommations et en affaiblissant l'interdit qui pesait sur celles-ci. Ceci d'autant plus fortement que le discours des pouvoirs publics sur le sujet à parfois manqué de cohérence et de clarté».


La solution :

AGIR SUR LA DEMANDE DE DROGUE EST LA SEULE ISSUE POUR STOPPER LA PROGRESSION CHEZ LES JEUNES GENERATIONS : LA FAMILLE DOIT DÉSORMAIS ÊTRE AU COEUR DU DISPOSITIF DE PRÉVENTION. POUR CE FAIRE, L'ÉTAT FAIT TROIS PROPOSITIONS :

  1. Mettre l'accent sur la prévention des entrées en consommation des drogues illicites et des abus d'alcool chez les enfants et les jeunes.

  1. Combattre les attitudes qui contribuent à banaliser ces comportements d'usage et d'abus d'alcool.

  2. Réaffirmer l'interdit et renforcer ainsi les parents dans leur légitimité à l'imposer à leurs enfants.


Comment les parents peuvent-ils agir aujourd'hui?

Au delà des discours officiels actuels qui sont manifestement en rupture avec les principes établis par l'équipe précédente, que pouvons nous faire pour être écoutés par nos enfants ?

Il va sans dire que réaffirmer l'interdit parental ne peut suffire à enrayer la progression de l'expérimentation des drogues dès le plus jeune âge. Tout simplement parce que nos enfants ne nous prennent pas au sérieux et nous ramènent invariablement au credo de la banalisation de la drogue, laquelle poursuit sa route dans les esprits puisqu'elle poursuit sa route dans les textes, les discours, les points de vue, les débats des experts etc...

Seule solution pour espérer être entendu : en finir avec la banalisation de l'usage des drogues. Les 4 principes du credo de la banalisation de l'usage des drogues, les voici :


LE PREMIER PRINCIPE :

1 ) Une société sans drogue ça n'existe pas.

«Il n'y a pas de société sans drogue, il n'y en a jamais eu. Il n'y a pas de solution miracle, ni en France, ni dans d'autres pays. En revanche, il existe des réponses efficaces afin d'éviter les consommations dangereuses et de réduire les risques lorsqu'il y a usage».


LE DEUXIÈME PRINCIPE :

2 ) Se droguer est un comportement universel :

    «On le retrouve à toutes les époques et dans toutes les civilisations. La prévention doit tenir compte de l'universalité de ce comportement comme aux aspects conjoncturels de celui-ci».


LE TROISIEME PRINCIPE :

3) L'usage simple n'est pas dangereux :

«L'usage simple est la consommation d'une substance psychoactive qui n'entraîne ni complication pour la santé, ni trouble du comportement ayant des conséquences nocives pour soi ou pour autrui. Il en est ainsi chez les adolescents et les jeunes qui essayent les drogues illicites PAR CURIOSITE ou qui consomment avec les autres par EFFET D'ENTRAINEMENT. Beaucoup en resteront à une unique expérience ou n'auront qu'une consommation occasionnelle en petite quantité».


Cette définition de l'usage simple est une levée de l'interdit parental. Elle s'attaque à la barrière naturelle que constitue la peur de porter atteinte à son intégrité physique et psychique. En association cet usage simple à un comportement propre à la jeunesse, elle le valide : SE DROGUER N'EST PLUS UN TABOU, L'ABSTINENCE LE DEVIENT !


LE QUATRIEME PRINCIPE :

4 ) La prévention primaire n'est pas nécessaire :

Ce n'est pas le produit qui est dangereux mais son usage. La prévention porte sur la maîtrise de l'usage : l'usage simple ne posant pas de problème, la prévention primaire du NON USAGE n'est pas nécessaire. La prévention porte désormais sur :

  • L'usage nocif et sa conséquence : injonction thérapeutique

  • La dépendance et ses conséquences: substitution, sevrage et abstinence forcée. Les abuseurs nocifs et les dépendants sont des victimes et des malades qu'il convient de soigner.




CE QUE LES FAMILLES DEMANDENT POUR ETRE EFFICACES EN TANT QUE PREMIERS MAILLONS DE LA CHAINE DE PRÉVENTION PRIMAIRE :


L'État doit définir des principes qui légitiment l'interdit parental et abrogent, expertise à l'appui, les principes de la banalisation de la drogue :

1 - L'USAGE SIMPLE EST UN COMPORTEMENT À RISQUE ET DONC NOCIF POUR L'INTEGRITÉ PHYSIQUE ET PSYCHIQUE DE L'INDIVIDU.

2 - SE DROGUER N'EST PAS UN COMPORTEMENT UNIVERSEL. C'EST SE PROTEGER DE CE QUI PEUT NUIRE A SON INTÉGRITÉ PHYSIQUE ET PSYCHIQUE QUI EST LE COMPORTEMENT UNIVERSEL DU MONDE VIVANT.


3 - LES DROGUES ONT TOUJOURS EXISTÉ SUR NOTRE PLANETE. TOUTES LES SOCIÉTÉS ONT CONTROLÉ LEUR USAGE. SEULES LES SOCIÉTÉS QUI EN PRÉSERVENT LEUR JEUNESSE, PRÉSERVENT LEUR AVENIR.


L'État doit donc détruire l'ensemble des supports existants et porteurs des messages actant la banalisation de la drogue.




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17 mai 2013