Association loi 1901 affiliée à l'U.D.A.F. du Rhône (Union Départementale des Associations Familiales)
et à la F.N.A.P.T. (Fédération Nationale des Associations Prévention Toxicomanies)
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edito mars 2010

APPRENDRE A NOS ENFANTS
A DIRE NON A L'OFFRE DE DROGUE !

C'est le défi que les institutions lancent aux familles.

Aujourd'hui, en France, seuls 41 % des enfants de 11 ans déclarent être abstinents, c'est à dire, n'avoir jamais consommé une drogue licite ou illicite. Ils ne sont plus que 13 % à 15 ans. A 17 ans, plus de 50 % des jeunes déclarent être usagers d'au moins trois drogues licites ou illicites. Malgré les efforts entrepris depuis 20 ans par les ministères compétents pour réduire «l'offre de drogue », la vague toxicomaniaque touche la majorité des foyers français et européens et une population de plus en plus jeune.

Face à ce constat qui pourrait bien ressembler à un échec, les institutions en charge de la prévention de la toxicomanie comptent, désormais, sur les parents pour réduire «la demande de drogue» : APPRENDRE A NOS ENFANTS A DIRE NON A L'OFFRE DE DROGUE, tel est le défi que les institutions lancent aux familles.


Mais les parents ont-ils plus qu'hier les moyens de répondre à cette demande ?
Une enfance sans drogue est-elle encore possible aujourd'hui en Europe ?
L'abstinence est elle un droit fondamental ou une injonction thérapeutique quand le mal est fait ?
La drogue est-elle un risque comme un autre ?
Quels impacts les drogues ont-elles sur le cerveau de nos enfants ?
Quand et comment parler de drogue à nos enfants ?
Comment les associations familiales peuvent-elles aider les familles à relever ce défi ?


Nous ne pouvons pas faire l'économie de ces questions si nous voulons être une force de proposition lors du débat public qu'impose cet appel d'offre étatique. En effet «Les assises de la parentalité et de la prévention», auront lieu les 6 et 7 mai prochain.


Comme le rappelle Etienne APAIRE, Président de la MILDT, «L'objectif de ces assises est d'ouvrir un débat public en vue de légitimer parents et adultes dans leur rôle de principal acteur de prévention, notamment de la consommation de drogues et de l'abus d'alcool. Réfléchir tous ensemble pour construire une solidarité d'adultes, redonner confiance à chacun dans ses capacités éducatives et contribuer à les renforcer, faire émerger les grands axes de la campagne de communication prévue fin 2010, tels sont les principaux enjeux de ces assises.»


Le paradoxe de ces assises de la parentalité dédiées à la prévention primaire de la toxicomanie, est:
Qu'aucune association familiale de quel que bord que ce soit ,
Qu'aucun (REAAP) Réseau d'Écoute, D'Appui et d'Accompagnement des Parents,
Qu'aucune association familiale oeuvrant déjà dans ce domaine,
Qu'aucune association de parents d'élèves n'a été conviée à intervenir à ces assises. Nous avons donc demandé pourquoi à l'équipe en charge de ces assises : voici le résumé le plus fidèle possible, des motifs avancés.


«Bien avant de nous lancer dans une campagne et des actions de terrain visant à épauler les parents et les éducateurs dans la prévention primaire de la toxicomanie, il importe que les experts donnent leur point de vue sur les différents aspects du problème, le philosophe comme l'éducateur, le sociologue comme le psychiatre. Les experts doivent tenir des discours cohérents les uns par rapport aux autres. Parler d'une seule voix c'est nécessaire pour que les acteurs de terrain et les parents soient épaulés dans leurs actions quotidiennes. Il ne s'agit pas de proférer des vérités mais de faire des propositions concernant un axe commun. C'est pourquoi, leur temps de parole sera très court et le débat avec la salle très important : l'ensemble des associations familiales comme celles qui oeuvrent déjà dans ce domaine, pourront donc argumenter à ce moment là. Par ailleurs, lors de ces assises, les associations pourront poser des questions et donner leur point de vue sur internet et il en sera tenu compte lors des débats».


Nous sommes donc toutes et tous INVITES et CONVIES à réagir, à discuter, à être des forces de proposition. Nous ne pouvions pas mieux obtenir. La pertinence de nos interrogations, la justesse de nos analyses fondées sur le retour d'expérience feront la qualité de ce débat et décideront des moyens que les institutions mettront à notre disposition pour contrer ce fléau.


Nous remercions vivement Madame Françoise CAPY, Présidente de l'UDAF du Rhône et Madame Cécile SACCOMAN, chargée de mission à l'UDAF du Rhône, de nous avoir sollicités pour la mise en oeuvre de cette conférence. Les questions que nous posons nous semblent des préalables indispensables à un changement de cap salutaire en matière de prévention de la toxicomanie. Les réponses que nous apportons sont le reflet de ce que nous vivons au quotidien depuis dix ans auprès des jeunes, des familles et des établissements scolaires.


Cette liste de questions-réponses n'est pas exaustive : nous espérons vivement que d'autres associations la compléteront et participeront ainsi à une contribution collective, laquelle sera remise officiellement à monsieur APAIRE lors de l'inauguration de ces assises.



Conférence UDAF 69 - 16 mars 2010

Claire MOSCICKI, Conseil en Prévention
Le Phare, Familles face à la drogue

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17 mai 2013