Association loi 1901 affiliée à l'U.D.A.F. du Rhône (Union Départementale des Associations Familiales)
et à la F.N.A.P.T. (Fédération Nationale des Associations Prévention Toxicomanies)
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ACCUEILLIR LES FAMILLES septembre 2007


Quasiment tous les jours, nous écoutons au téléphone une Maman en pleurs et cela depuis des années. Je me demande alors : quand donc nos responsables publics auront-ils conscience de tous ces drames familiaux, de toutes ces familles détruites, de tous ces jeunes promus à un bel avenir et que notre société a massacrés dès l'adolescence pour qu'il végètent, deviennent des assistés, des incapables ?

La banalisation de la drogue leur a fait croire dès le plus jeune âge : «  c'est pas grave ! Tout le monde le fait. Pourquoi pas toi ? »

Et pour des centaines de milliers de jeunes, c'est l'engrenage infernal. Depuis que le drame de nos 850 000 familles en souffrance n'est enfin plus occulté, ont été créées des consultations cannabis.

Nous ne pouvons que nous réjouir de tout ce qui nous soutient, apprécier l'aide à la parentalité que beaucoup d'acteurs sociaux envisagent. Mais que de maladresses encore... Ainsi nombre de parents, après avoir conduit leur enfant à une de ces consultations se voient affirmer par le médecin ou le travailleur social : « Vous ne pouvez rien faire. J'ai expliqué à votre enfant ce qu'il risquait mais il ne veut pas l'entendre. Il peut revenir nous voir quand il veut, mais cela doit être sa décision personnelle. Dans son état d'esprit actuel, il va échouer dans tous ses projets. »

Certes, il est important que les parents soient conscients qu'ils ne peuvent pas vouloir à la place de leur enfant, même pour le protéger du pire, mais leur affirmer qu'ils ne peuvent rien faire relève de plusieurs erreurs.

C'est déjà une maladresse extrême d'asséner à des parents en plein désarroi, en pleine détresse des affirmations ressenties comme assassines. Alors qu'ils cherchent à émerger du problème, pourquoi les décourager ?

D'autant qu'il y a toujours quelque chose à faire. Déjà maintenir une présence, même dans la distance, exige un investissement et une énergie considérables. Quand la confrontation est nécessaire, cela peut être très dur. Ce n'est certainement pas au moment où un jeune est davantage en danger que ses parents cessent d'être éducateurs et doivent baisser les bras.

Prendre au pied de la lettre certaines affirmations souvent péremptoires de l'adolescent, c'est se laisser manipuler, c'est aussi méconnaître son ambivalence, son dédoublement Dr Jekyll et Mr Hyde, tantôt séducteur et charmeur, tantôt agressif et violent. Il veut mais ne veut pas, provoque et s'oppose pour protéger son territoire et sa consommation, d'autant plus qu'il les sait malsains et mortifères.

Tant que le jeune est encore dépendant de ses parents, majeur ou pas, les parents se doivent de maintenir un cadre, des exigences qui sont autant une sécurité qu'un appel à grandir.

Marie-Françoise

Une maman adhérente commente :


Une idée m'est venue pour les parents par rapport au "il n'y a rien à faire" qui est une vérité paradoxale, à la fois vraie et fausse. Une piste est d'être particulièrement attentif à ce qui procure un certain plaisir au jeune, en dehors de la drogue, et de soutenir cet intérêt, curiosité, motivation sans trop en faire (pour lui en laisser l'initiative)... Car on ne remplace pas la drogue par rien.

Dans le livre "vivre" de M. Csikskentmihaly, il y a un exemple très intéressant mené par un psychiatre néerlandais : pendant 2 semaines où une patiente schizophrène chronique depuis dix ans fut observée et questionnée sur les moments où elle se sentait d'une humeur plus positive, elle rapporta que c'était quand elle prenait soin de ses ongles. On fit venir une manucure professionnelle pour lui apprendre les rudiments du métier. Elle se mit à prendre soin des ongles des autres patientes et son état s'améliora rapidement au point qu'elle put réintégrer la communauté et au bout d'un an subvenir à ses besoins en ouvrant un petit salon de manucure!

    Sylvie

QUESTIONS :


» Les parents ont-ils plus qu'hier les moyens de répondre à cette demande ?

» Une enfance sans drogue est-elle encore possible aujourd'hui en Europe ?

» L'abstinence est-elle un droit fondamental ?

» La drogue est-elle un risque comme un autre ?

» Quels impacts les drogues ont-elles sur le cerveau de nos enfants ?

» Quand et comment parler de drogue à nos enfants ?

» Comment les associations familiales peuvent-elles aider les familles à relever le défi ?




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17 mai 2013