Le
sens du mot a évolué dans l’histoire.
Pendant
longtemps, cela désignait une poudre utilisée par
les
apothicaires, les pharmaciens ou les droguistes. Actuellement, le mot
n’a pas le même sens pour un
représentant de la loi
(produits licites ou interdits) ou pour un médecin
(substances
dangereuses) ou encore dans le langage populaire
(médicaments
: je vais acheter mes drogues, à la pharmacie).
Il faut donc définir le
mot. La drogue perturbe le système nerveux,
s’introduit
indûment dans la bio-chimie du cerveau. Elle est aussi
souvent,
mais pas obligatoirement, un produit modificateur de conscience et
des perceptions. Lorsqu’elle modifie la conscience,
conscience de
ce qui se passe autour, mais aussi conscience du bien et du mal, car
les 2 sont beaucoup plus liés qu’il n’y
paraît de
prime abord, elle altère les perceptions spatio-temporelles.
Sous son influence, l’utilisateur ne gère plus le
temps, que
ce soit une courte période dans la journée, que
ce soit
son avenir. Il a des rêves, mais pas de projets
qu’il puisse
confronter à la réalité. Ainsi, il ne
peut pas
devenir adulte. L’enfant vit dans l’instant,
l’adulte construit
dans la durée (choix d’un métier,
d’un conjoint,
fondation d’une famille).